La lutte contre le Tabac s’intensifie au Sénégal. Le ministère de la Santé et de l’action sociale a accueilli ce mercredi, une mission d’évaluation des besoins pour la mise en œuvre de la convention cadre pour la lutte antitabac (Cclat).
Rendre inaccessible le tabac, c’est l’un des défis majeurs du Programme national de lutte contre le tabac au Sénégal. Selon le coordonnateur du programme, le docteur Oumar Ba, il faut faire sortir le tabac des réserves habituelles pour des débits spécifiques. Moyen qui permettra de réduire le nombre drastique de fumeurs. « La convention cadre de l’OMS sur la lutte contre le tabac nous le permet. Et on doit pouvoir en arriver à ce stade. Le cible des fabricants est les jeunes, si on arrive à rendre inaccessible le produit, on peut dissuader ces derniers de fumer », a avancé docteur Ba.
Dans le cadre de la lutte antitabac, le ministère de la Santé et de l’action sociale s’est dit conscient des méfaits du tabagisme, ce qui a conduit à la ratification de la Convention cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. « C’est devant la propagation rapide de l’épidémie du tabac et sa mondialisation que l’OMS a négocié la Convention cadre pour la lutte antitabac qui est le premier traité international sur la santé adopté à Genève le 21 mai 2003. Le Sénégal a ratifié ladite convention en 2004 », a fait savoir le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’action sociale, Aloyse Wally Diouf. Et de poursuivre : « Le tabac est considéré comme un problème majeur de santé publique avec des taux de morbidité et de mortalité élevés qui menacent tous les efforts de développement. Il constitue donc par ce biais, un obstacle pour atteindre les Odd 3 et 4 ».
Dans le cadre de cette mission, les objectifs seront pour le Programme national de lutte contre le Tabac, les parties prenantes à la lutte et l’OMS de mener une mission d’évaluation des besoins de la Cclat à la demande du gouvernement du Sénégal, d’apporter un appui technique et de mobiliser des ressources pour soutenir la mise en œuvre de la convention mais aussi d’identifier les opportunités pour accélérer la mise en œuvre afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable. Toute chose qui fera dire au directeur de cabinet Aloyse Diouf : « je suis sûr que les objectifs que vous vous êtes assigné seront largement atteints. J’espère également que des propositions de solutions durables seront suggérées pour maintenir les acquis et réaliser d’autres progrès dans le sens d’améliorer les résultats en matière de santé publique ».
Par Denise Zarour MEDANG – Santé-Sénégal.com – le guide d’information de santé et prévention
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